François Hertel, ses mots...
C'est bon d'écrire. On regarde filer sa main, qui trace de curieuses arabesques, et la pensée précède ou accompagne la grimace de l'encre qui s'écoule et des signes qui s'écrivent...
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L'absence finit par vaincre l'amour le plus fort et la présence occasionnelle est encore plus terrible pour l'amoureux sans espoir que la complète séparation.
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L'être humain est ainsi fait qu'il se veut surtout autonome. La personne cherche l'autre qui la complétera, mais si l'autre lui apparaît comme une menace à son autonomie, elle se détournera. C'est pourquoi les forts sont condamnés aux faibles.
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Le grand espace éloigne les êtres. On ne vit une intimité complète que dans le cercle restreint d'un lieu aimé.
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